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LE HELMIER

Faiseur de brigandines

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RECHERCHES ET RÉALISATIONS SUR LES BRIGANDINES DU XVÈME S.

Au milieu des années 90 en France, des groupes de passionnés d’histoire se sont formés et ont commencé à s’intéresser sérieusement à la reconstitution de la vie civile et militaire du XVème siècle. Ces groupes d’horizons divers s’adonnaient déjà, avec plus ou moins de précision, à l’évocation de la vie médiévale en suivant des cadres temporels variés, mais le matériel utilisé n’était pas toujours de qualité et on y pratiquait un mélange de genre et d’époque, auquel le public ne prêtait d’ailleurs pas forcément attention. C’est en fréquentant des groupes de reconstitution anglais, qui portaient depuis plus longtemps un réel intérêt à cette période de la fin du Moyen Âge, — avec comme cadre la Guerre des Deux Roses notamment —, que certains groupes français ont appris et compris l’importance du détail dans la reproduction des vêtements et du matériel de la fin du Moyen Âge. Le groupe Lys et Lion auquel j’appartiens fait partie de ces précurseurs.
Dans ces années-là, l’équipement de l’homme d’arme que l’on appelle harnois « au blanc » était correctement reproduit par des batteurs d’armure anglais dont les techniques étaient issues de la chaudronnerie. Bien que son prix l’ait alors rendu peu accessible (le caractère luxueux des armures avait donc traversé les âges !), les artisans étaient renommés et ils évoquaient volontiers les techniques utilisées pour reproduire ces équipements de qualité. L’offre existait et on pouvait trouver de belles pièces en stock, disponibles sur les grands « marchés de l’histoire » britanniques.
Or, le métier des armes n’était pas, au XVème siècle, tenu exclusivement par ces hommes d’armes vêtus de leur harnois de Milan ou Nuremberg, et les autres combattants s’équipaient avec d’autres vêtements défensifs de guerre, plus composites et bigarrés. C’est ainsi que nous fîmes le constat pour le moins surprenant qu’un type de protection, pourtant très commun au XVème siècle, était complètement absent des étals des armuriers et encore plus des fêtes historiques : la brigandine. Pourquoi un vêtement qui semblait si populaire il y a 550 ans était-il si absent dans le paysage de cette reconstitution matérielle ?
Ce sont moins les causes de cette absence que l’absence même qui m’a animé depuis 1997, année durant laquelle nous avons commencé nos recherches para académiques sur cet habillement de guerre qui ont comme objectifs : reproduire l’objet, l’essayer et constater.

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